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The place : Sighisoara market, Romania

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If you’ve been following me on instagram, you might already know that we spent part of our summer in Romania, in the Transylvania and Maramures regions, to be precise. The idea to go there was born a few years ago, after I saw Amy Merrick‘s pictures of her own trip there, but it was only this summer that I finally decided to act on it. We’re in the process (a very slow process) of moving from Paris to the countryside, and a lot of our last trips (our cabin in Cantal, my obsession with a greener take on Rome and Barcelona, our trip to the Azores islands…) have been a sort of introduction to this future change. With this trip to Romania we took the concept even further, exploring remote and traditional corners of the countryside, which rapidly gave the trip the unofficial tag #ruraltothemax !

I will expand later on my general impressions, but I can easily say that the place has the feel of a hidden gem, with an inspiring and rich culture, extremely nice inhabitants and, last, but not least, mountains of delicious cheap berries !

Our quest to explore the countryside goes along with a certain style of holiday, one where you have your own house/farm and cook your own food. I’ll admit to being one of these weird people who love to cook while on holidays. What I don’t like though is going to the supermarket, which means I pack pantry essentials in order to only need to buy fresh produce. This might all be an elaborate plan to have the perfect excuse to visit local markets. This has been a hobby of mine for a while (remember these ones in Sri Lanka or in Sicily?), but going to the market as a mere tourist always felt a bit unsatisfying.

Finding information in english about food markets in Romania isn’t the easiest thing. Knowing there was one in Sighisoara was a good start, but it took some getting lost in the old city, dreading the market would be a tourist affair, and some intense googling to finally find out about the farmer’s market on Strada Tarnavei, an unassuming street close to the citadel. Once there, it felt pretty much like the promised land to me. It was as authentic and friendly as it gets, busy, but not crowded, with a great choice of locally grown fruits and vegetables. Pile of ripe tomatoes, peppers in every tone, mounts of shiny watermelons, golden cantaloupes, plump eggplants and improvised bouquets were displayed in what looked like the most sincere pastoral spread. It was our first true encounter with a very Romanian sort of opulence, humble and incredibly generous.

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By French standards, all the products were not only excellent but remarkably affordable, blueberries for instance were sold for around 5 dollars a kilogram, with is almost ten times cheaper than in Paris.
The exact spot of the market is here. The market happens everyday but is busier on Saturdays. Try to to come before 11am or you might  find most of it closed.
Parking isn’t necessary easy, but finding a spot at the bottom of the citadel might be your best bet.
I have a thing for berries.

Pour ceux qui me suivent sur instagram, vous savez déjà que j’ai passé une partie de l’été en Roumanie, en Transylvanie et dans les Maramures pour être plus précise. L’idée d’aller en Roumanie date déjà d’il y a quelques années et était née avec les photos qu’Amy Merrick avait faites de son voyage là-bas…il faut parfois du temps avant de sauter le pas ! Le choix d’une destination aussi rurale (on dit que c’est la dernière culture paysanne d’Europe) n’est pas complètement innocent, puisqu’on va bientôt (tout est relatif) quitter Paris pour la campagne, et que nos derniers voyages ont fait figure d’explorations d’un mode de vie plus rural, plus ouvert sur la nature (je pense à notre cabane dans le Cantal, à mon envie de découvrir une Rome et une Barcelone plus vertes et bien sûr à notre séjour dans les Açores). On peut dire qu’avec ce voyage, on sera allés encore un peu plus loin, car la Roumanie permet par certains aspects de se projeter dans ce qu’ont pu être les campagnes françaises il y a peut-être une cinquantaine d’années (le pays a cependant aussi un visage beaucoup moderne qu’on ne l’imagine, ce qui rend l’équation assez captivante).

Je prendrais plus de temps dans un prochain article pour vous en dire plus, mais je ne m’avance pas trop en disant qu’on est revenus séduits par un pays à la culture riche, variée et inspirante, ravis par la gentillesse de l’accueil et comblés par les montagnes de myrtilles qu’on aura dévorées tout au long du séjour.

Cette quête de voyages en pleine campagne va avec une formule où l’on loue une maison (ou même une ferme ici !) et où je fais la cuisine. Il faut savoir que je fais partie de cette étrange classe de la population qui aime cuisiner en vacances. Ce que j’aime moins en revanche, c’est passer mon temps à chercher des supermarchés, c’est pourquoi je me facilite un peu la vie en partant avec quelques basiques non-périssables pour n’avoir besoin que d’acheter des produits frais une fois sur place. Tout cela n’est quelque part qu’un plan très élaboré pour avoir une raison de visiter les marchés locaux ! Ma passion pour les marchés ne date pas d’hier (vous rappelez-vous de celui-ci au Sri Lanka, et de celui-là à Palerme ?), mais ces visites en “simple touriste” me laissaient toujours un peu sur ma faim.

Cela étant dit, trouver des infos précises sur Internet sur les marchés de Roumanie n’est pas forcément chose aisée. Après avoir établi qu’il y en avait un à Sighisoara, il nous fallut encore le trouver ! Après avoir quadrillé en vain la vieille ville, vaguement inquiets que le marché promis tienne plus de l’attraction touristique, c’est une ultime recherche Google qui nous aura mis sur la piste du marché de la Strada Tarnavei, une rue au pied de la citadelle. Pour moi, l’endroit avait un vrai goût de terre promise avec ses montagnes de produits locaux, sa foule tranquille et bienveillante et une myriade de détails triviaux mais fabuleux dont je me réjouissais d’avance. J’allais découvrir que l’été roumain fait des merveilles. Les stands se succédaient et avec eux les piles de tomates roses, les poivrons multicolores, les pastèques luisantes, les melons dorés, les aubergines rebondies et les bouquets improvisés. C’était notre première rencontre avec cette opulence toute Roumaine, humble et incroyablement généreuse.

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Les produits vendus sont non seulement excellents mais extrêmement bon marché, les myrtilles coûtaient environs 4,50 euros le kilo, soit quasiment dix fois moins cher qu’à Paris.
L’emplacement exact du marché est ici. Il y a un marché tous les jours, mais plus d’exposants le samedi. Par contre les stands rangent tôt, mieux vaut venir avant 11h.
Se garer n’est pas forcément chose facile, mais il y a un parking au pied de la citadelle.
J’ai semble-t-il une passion pour les myrtilles.


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