
It’s just great when beauty takes you by surprise, no?
More than often, a Cantal church is a bit off the beaten track, they seem to favor the top-of-the-hill kind of spots, the ones where you have to take that little side road and drive up for a while. The first one we visited was just out of curiosity I guess, or maybe it was the promise of a splendid view. Up close, the building had the local kind of ruggedness I came to really appreciate, but inside, inside it was so poetic and graceful, I was stunned by such humble beauty. There was almost no decor except for faded frescoes, the pale stone and the timid light were actually the most prominent features. The furniture was sparse and almost frail, as it was taking a world of precautions not to disturb the grace if the space.
Another thing that stroke me in these tiny churches was the presence of flowers. In every one of them we saw bouquets, but not of the pompous florist kind like it’s often the case in big churches, no, here they were as pastoral and honest as the spaces they were meant to adorn. These simple gestures actually managed to reconnect these sacred spaces with nature, a connection you don’t make to often in the Christian churches I’m used to seeing.
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The churches in the area mostly belong to the Romanesque style, a Middle-Age style that drew inspiration from Ancient Rome and the Byzantine era, hence the arches and the relative lack of theatricals compared to Gothic style.
More pictures of Cantal.
The pictures above were taken in Chapelle Saint Antoine, Église Saint-Léger de Cheylade and Eglise Saint-Roch de Fortuniès.
Google Maps isn’t always very knowledgeable on the subject, Cantal is still a bit of terra incognita it seems, so I suggest you either ask for advice at Alta Terra, get a guide or just keep watch for signs announcing any kind of sacred building.
C’est encore bien mieux quand la beauté vous prend un peu par surprise, non ?
L’église du Cantal, et encore plus celles qui m’intéressent -les modestes, les trésors qui feignent de s’ignorer- ont le don de se nicher hors des sentiers (déjà assez peu) battus. Elles se plaisent en haut des collines herbues, au bout des petites routes qui serpentent et dans les villages profondément endormis. Il faut se laisser séduire une fois, se laisser porter par sa curiosité, ou par la promesse d’un point de vue, pour mettre les pieds dans la première. D’extérieur, elles sont souvent un peu rustres, sommaires presque, avec cette rudesse minérale que l’œil exercé finit par apprécier, mais à l’intérieur, à l’intérieur, c’était parfois si gracieux et humble à la fois que j’en étais quasi abasourdie. L’une d’elles avait pour seul décor de délicates fresques à demi-effacées et pour seuls luxes la pierre d’ivoire et la lumière pâle. Les rares meubles semblaient prendre toutes les précautions du monde pour ne pas déranger la grâce de l’endroit.
Ce qui m’a aussi frappé dans toutes ces églises, c’est l’omniprésence des fleurs. Il y avait dans chacune d’entre elles des bouquets, mais pas les habituelles compositions pompeuses qu’on voit souvent dans les grandes églises, mais plutôt des compositions spontanées qui étaient aussi pastorales et sincères que les lieux qu’elles habitaient. Le geste peut paraître anodin, mais j’y voyais une façon de reconnecter ces lieux sacrés à la nature, un lien qui, s’il parait évident dans les temples asiatiques, semblait ici plus remarquable.
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Les églises de la région appartiennent pour la plupart au style Roman.
Plus de photos du Cantal.
Les photos ci-dessous ont été prises à la Chapelle Saint Antoine, à l’Église Saint-Léger de Cheylade et à l’Eglise Saint-Roch de Fortuniès.
Google Maps ignore la position de la plupart de ces petites églises, le Cantal a il semblerait pour lui tout d’une terra incognita ! N’hésitez pas à demander conseil chez Alta Terra, à utiliser un guide papier où tout simplement à guetter les pancartes annonçant églises et chapelles.