
Since I first heard of Okinawa, I’ve been fantasizing about the very idea of Japanese culture transported thousands of kilometers south of Tokyo, about how it would look, about how it would be influenced by Chinese, American and Southern Pacific cultures. The result is a rich yet pretty consistent landscape of bold and colorful graphics reflecting the islands’ volcanic temper. It’s playful and carefree, like the life you picture yourself living on these little chunks of paradise land.
Depuis que j’ai entendu parler d’Okinawa la première fois, je me suis évertuée à essayer d’imaginer à quoi pourrait ressembler cette culture japonaise transportée à des milliers de kilomètres au sud de Tokyo, curieuse de savoir comment elle serait influencée par la Chine, par les Etats-Unis et par les cultures du Pacifique Sud. Le résultat est riche, mais aussi étrangement cohérent, et il a pour lui une culture graphique colorée et audacieuse qui reflète bien le tempérament volcanique des îles. Il en émane un parfum affranchi et gai, comme la vie qu’on se verrait bien vivre sur ces petits morceaux de paradis.