Clik here to view.

One could easily think this would make a terrific spot for a luxury hotel, one could even act on it. A lot of money and months of construction, there might even be a lavish Monte Palace hotel. The project was questioned by locals from the beginning, the capricious weather, remote location and only nascent tourist influx made it seem like a reckless idea. History proved them right, since the building has been closed and slowly decaying for almost thirty years.
What was aiming to be a paragon of international refinement in the late 80’s has now turned into a bittersweet poem to mould. Water is a perpetual guest of the Azores and here it finally managed to get inside. It turned the thick carpets into giant sponges, drew watercolor patterns everywhere and imposed a sublime palettes of delicate greens. It seems to be teaching aspiring kings a lesson, one that seems to say that nature still reigns around these parts.
It’s here.
The budget for a guard vanished a few years ago, which means you can access the building easily, which in turn made it a little bit popular with tourists.
The full story of the construction can be read here.
More pictures of the Azores here.
On imagine facilement comment on pourrait rêver d’y planter un hôtel aussi luxueux que le panorama, et comment, avec beaucoup d’argent et encore plus de patience, on pourrait réussir à y construire un établissement cinq étoiles baptisé Monte Palace hotel. Pour les locaux, le projet avait pourtant semblé peu avisé dès le départ. Les deux cents jours de pluie par an à cet endroit, la situation reculée et un tourisme alors encore balbutiant rendrait forcément l’entreprise fragile. L’histoire leur donna raison, et l’hôtel est à l’abandon depuis trente ans.
Ce qui devait être le parangon d’une sophistication internationale, un vaisseau amiral du tourisme des Açores, fait plutôt figure d’ode douce-amère à la beauté du déclin. L’eau et l’humidité, perpétuels invités de cette partie du monde, ont ici pris leurs quartiers libres à l’intérieur. Les sols recouverts d’épaisses moquettes sont devenus des éponges, la moisissure a dessiné des motifs aquarellés sur les murs et imposé partout une sublime palette de verts délicats.
On est tenté de penser que l’ambition ne fait pas le roi et que c’est bien la nature qui règne encore par ici…
C’est ici.
Le budget alloué au gardien a disparu il y a quelques années, facilitant l’accès au bâtiment, et en faisant par là-même un genre d’attraction touristique.
L’histoire de la construction peut être lue ici.
Plus de photos des Açores ici.