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The mood : Sighisoara area, Transylvania, Romania

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So, finally, a rather substantial series about Romania. Looking at my photo folder it was hard to know where to start, so it ended up making sense to start at the beginning of our trip, in the Transylvanian countryside around Sighisoara.

Romania is already quite a big country for Europe, and Transylvania is a huge chunk of it. Separated from the Bucarest region by the mighty Carpathians mountains, it surely had a life of its own for a while, and in a way it still seems like it. Here, we saw nothing that might fit the common narrative of Eastern countries where communism has obliterated traces of the past, on the contrary, we were impressed at every corner by the rich culture and the complexity of the mix. This is a corner of the world where Hungarian, Austrian, Russian and even Turkish influences can be seen.

We rented a renovated farm in the small village of Mesendorf, 45 minutes away from Sighisoara. We quickly gathered that it was nothing like the modern villages we had seen along the main road on our way from Cluj-Napoca. In that particular area, when the road turns to a bumpy track, you’re more or less to end up finding these incredible villages, frozen-in-time places straight out of an Eastern fairy tale. Judging by the grand air of the buildings and the fortified churches dotting the landscape, they must have been wealthy settlements back in the day. Now, they’re seeing a sort of slow renaissance, with urban dwellers coming here for the holidays. It’s not so different from the phenomenon we’re seeing in France, except here it feels way more recent

The landscape in this area is mostly cultivated low hills, and even though if I found it had quite an old-children’s-tale quality (and unsurprisingly looked a bit ominous when light gets low and weather foggy, those Transylvanian myths are not completely made of thin air!), to me, the attraction here is definitely these amazing villages. So far, touristic developments seem moderate and respectful of the heritage, but there’s no telling how long it will stay like that.

I was 2000 kilometers from home, yet something in this countryside felt strangely familiar, very bucolic, and eminently European. Spending time there surely felt a bit like adventure, because, at the risk of sounding corny, these places really make you feel like you travel in time. Yet, I feel it would be untrue to paint the destination as a “back-to-the-roots” experience, the spectacular thing about Romania today is the contrast between these villages where life looks a lot like it did a century ago and water can be cut for days (been there!) and the 21st century modernity of all the towns connected to the big roads, with brand new SUVs speeding through them.

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Romanian roads are good if you stick to the main ones, things can get a bit rough as soon as you enter the deep country, it’s a bit of lottery ! In any case, there aren’t a lot of roads (and basically no highways) and the traffic gets heavy quickly, so don’t make ambitious plans to crisscross the region. Looking at the map I imagined we would easily go to Sibiu, Brasov and Peles Castle. None of that happened (and that’s all right) in a situation where it can take thirty minutes to reach the neighboring village.

Going to the mountains from there is still possible though, we managed to make a nice day trip to Balea Lake. which is in the middle of the beautiful Transfăgărășan road.

Unesco-listed Viscri is the most touristic of the villages around (not really a downside at this level), it has a beautiful church and museum as well as cafés and restaurants (none of that exists in Mesendorf, where the only shops are tiny grocery stores).

In the end, I really preferred the villages to Sighisoara city, which, despite being very well preserved, I felt lacked some authenticity. Don’t miss its market though !

J‘ai enfin trouvé le temps de compiler une vraie série sur la Roumanie ! Difficile de se décider sur quoi montrer en premier, c’est donc très simplement par le début de notre voyage que j’ai eu envie de commencer, la Transylvanie donc, et plus précisément la campagne autour de Sighisoara.

La Roumanie est déjà un grand pays, et la Transylvanie en elle-même représente déjà une large portion du territoire. Elle est séparée physiquement du centre administratif du pays, Bucarest, par l’imposante chaîne des Carpates, et semble avoir encore aujourd’hui une identité bien distincte. Après plus d’une dizaine de jours à sillonner la région, on peut dire que rien de ce que l’on aura vu n’aura ici donné raison à l’idée établie que dans les pays d’Europe de l’Est, le communisme a oblitéré les cultures du passé. Bien au contraire, c’est la richesse de la culture et la complexité des mélanges qui nous ont frappés. C’est un coin d’Europe où s’entremêlent influences autrichiennes, hongroises, russes et même turques, un cocktail pour le moins surprenant pour une Française.

Nous avions donc loué une ferme rénovée dans le petit village de Mesendorf, à 45 minutes de Sighisoara. Il nous aura fallu peu de temps pour comprendre que l’endroit n’avait rien à voir avec les villages modernes vus le long de la route principale qui descend de Cluj-Napoca, la capitale de la région. Dans ce coin de Transylvanie, quand la route se transforme en une piste accidentée, on apprend vite que se trouve peut-être au bout un de ces incroyables villages tout droit sortis d’un conte germanique. Ils n’ont généralement qu’une très large rue principale, sans la moindre trace de goudron, et de belles et grandes bâtisses pastels alignées le long de celle-ci, souvenirs d’un temps où ces villages devaient être plutôt fortunés… Aujourd’hui, ils connaissent une sorte de renaissance, et aux habitants qui y sont restés viennent s’ajouter périodiquement des urbains en quête de calme et d’authenticité. Le phénomène n’est pas si différent de ce qu’on peut voir en France, mais il est sûrement plus récent.

Le paysage ici est une succession de petites collines cultivées, qui flirtent souvent avec un genre de friche fleurie, et bien qu’il m’ai rappelé plus d’une fois celui de contes anciens (y compris quand la lumière se fait rare et que le brouillard l’enveloppe, la réputation de la Transylvanie ne s’est tout de même pas construite toute seule), ça n’est pas lui qui fait l’attrait de la région, mais bien ces villages perdus. Pour l’instant, les développements touristiques se font un peu au ralenti, et dans le respect du patrimoine, mais dur de savoir si ça durera.

Nous étions à plus de 2000 kilomètres de chez nous, et pour temps cette campagne avait quelque chose d’étrangement familier, de très bucolique et d’éminemment Européen. Oui, l’entreprise avait un petit goût d’aventure, car finalement, au risque de paraître désuet, on avait vraiment l’impression de voyager dans le temps. Pourtant, on aurait tort de peindre la destination seulement comme l’occasion d’un retour aux racines, ce qui reste surprenant dans la Roumanie d’aujourd’hui c’est bien le contraste entre ces villages où l’on se croit facilement au siècle dernier et où l’eau peut encore être coupée pendant quelques jours (du vécu!) et la modernité sans conteste de toutes ces villes connectées aux grands axes où filent à grande vitesse des SUV flambant neufs.

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Les routes roumaines sont bonnes tant qu’on reste sur les axes principaux mais dès qu’on s’aventure sur les routes secondaires, c’est un peu la loterie! De manière générale le réseau routier est assez limité (il n’y a quasiment pas d’autoroutes) et souvent très emprunté, donc je recommande de ne pas avoir le projet de quadriller la région de long en large. Avant de partir, j’imaginais qu’on irait à Sibiu, Brasov et même jusqu’au château de Peles. Rien de tout ça ne sera finalement arrivé dans un contexte où aller jusqu’au village voisin peut prendre 30 minutes.

Aller voir un peu des Carpates reste quand même imaginable, et on aura pu aller jusqu’au lac Baléa qui se trouve sur la très belle route Transfăgăraș.

Viscri est classé au patrimoine de l’Unesco et est probablement le plus touristique de ces villages (ça reste très raisonnable), on y trouve une belle église et un joli musée ainsi que des cafés et des restaurants (ça peut paraître commun, mais rien de tout ça n’existe à Mesendorf où les seuls commerces sont des épiceries sommaires).

J’ai vraiment préféré ces villages à Sighisoara, qui malgré le fait qu’elle soit très bien conservée n’avait pas leur charme bucolique (son marché, par contre, m’aura conquise!).


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