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Panorama : landscapes of the Azores, Portugal

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Last April, we spent nine days in the middle of the Atlantic, on Sao Miguel island, the biggest of the Azores archipelago. It’s been months now, and I’ve only published very few pictures because I was still trying to figure out how I could introduce it best. For once, talking about it one place at a time seemed like the wrong way to tackle the subject. Most people -including me- have so few images in mind of the Azores that I felt I had to start with an overview of some kind. Otherwise, one would not be able to make sense of it. Why? Because such variety in such a small area looks a bit puzzling.

Sao Miguel is a volcanic island, which means basalt, hot springs, lakes in ancient craters and dramatic cliffs. It’s surrounded by the Atlantic ocean, which calls for moody weather, whales, dolphins and water of the most intense blue. But it also has a subtropical climate that brings troves of pineapples, lush exotic foliage and exotic-looking waterfalls. Also, don’t forget it’s been inhabited by the Portuguese for a while, and they’ve done their part in transforming the island, turning forests into misty cow-grazing pastures and planting foreign vegetation on a large scale : expect hortensia-lines roads and rows of Japanese cedars popping here and there. In the middle of all that one could almost forget it’s the only place in Europe with tea plantations.

It’s pretty much a nature theme park, minus the crowds, packed on a sixty kilometer long island. It’s so easy to navigate and you’re constantly rewarded with beautiful surprises. The weather turns in a matter of minutes, completely transforming the landscapes. At times it reminded me of Sri Lanka, of Yakushima, of the Mediterranean but also of pictures of Scotland, New Zealand or Iceland.

 

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Sao Miguel island is around five hours away by plane from the United States and from Western Europe.

En avril dernier, nous avons passé neuf jours sur l’île de Sao Miguel, la plus grande de l’archipel des Açores, en plein milieu de l’Océan Atlantique. Le voyage date d’il y a plusieurs mois maintenant, et si j’ai publié peu de photos jusqu’à maintenant, c’est parce que je me demandais quel format permettrait d’introduire au mieux cette île si particulière. Pour une fois, j’avais l’impression que commencer par le détail ne serait pas la bonne approche. La plupart des gens, moi y compris, ont peu d’images en tête à la mention du nom “Açores”, un article qu puisse donner une sorte d’aperçu semblait donc de rigueur. Sans ça, j’ai l’impression qu’il serait vraiment difficile de se figurer un endroit pareil. Pourquoi ? Parce que tant de variété sur une surface si modeste, il faut le voir pour le croire.

Sao Miguel est une île volcanique, on y trouve par conséquent du basalte en quantité, des sources chaudes, des lacs placides nichés dans des anciens cratères et des falaises très escarpées. Elle se trouve donc au beau milieu de l’Atlantique, ce qui appelle une météo pour le moins capricieuse, des baleines et des dauphins en quantité, et bien sûr des eaux d’un bleu profond qui donnent fière allure à n’importe quelle route de littoral. Le climat, lui, est pourtant considéré comme sub-tropical, et ici l’ananas est roi et on a parfois l’impression qu’une jungle luxuriante et des cascades torrentielles peuvent apparaître à tout moment. Le tableau est déjà intriguant à ce stade, mais c’est sans compter sur le fait que l’île est habitée par les Portugais depuis longtemps déjà, et qu’ils ont largement apporté leur pierre à l’édifice de cet étrange collage en transformant des forêts entières en pastures brumeuses où paissent des vaches paisibles et en faisant de l’île leur jardin personnel, bordant d’hortensias des routes entières et plantant ci et là des rangées de cèdres japonais. Étourdi par ce spectacle, on en oublierait presque que c’est le seul endroit d’Europe où l’on trouve des plantations de thé.

L’ensemble a tout d’un parc d’attractions pour amoureux de la nature, et quasiment sans un touriste en vue. Pour tout avouer, c’est presque trop facile, tout ses paysages différents regroupés sur une île de soixante kilomètres de long. Ici, pas de trajets interminables et de routes impossibles, on circule facilement et les surprises ne manquent pas, notamment grâce à ce fameux climat terriblement changeant qui a le don de transformer les paysages en quelques instants. Par instant c’était le Sri Lanka, Yakushima ou la côte méditerranéenne que j’avais en tête, à d’autres l’Ecosse, la Nouvelle-Zélande ou même l’Islande.

 

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Sao Miguel est à 5h de Paris, via deux vols de 2h30 chacun, en passant par Lisbonne.


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