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Feels special : University of Malta by Richard England, Malta

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I didn’t set out to Malta looking for post-modern architecture. Obviously. The trip was already planned when I found out about Richard England’s buildings. I had seen pictures of his work before, but couldn’t have imagined that he was in fact Maltese and that the arid Mediterranean island would be scattered with his minimalist compositions.

The silhouettes in his architecture bear strong resemblance with the ancient ruins found of the island, it’s a primitive geometry which is simple yet quite theatrical. He was also a student of Gio Ponti in Italy, which is quite clear when you see the graphic dimension of his buildings. They’re decked in soft, solar tones of marigold, coral and pink and have knack for blurring the perspectives and appear like surreal flat paintings.

His biggest complex on the island is probably the extension for the University of Malta, built in 1991. We really loved visiting a university back in Brasilia, and I jumped at the occasion to do it again. I was also curious to see how such dogmatic work could retain its impact in a public space where the preservation of the purity of the lines would certainly not be a priority. To my great surprise the spirit of the architecture was very well preserved, and you could still very much enjoy the playful minimalism without a bunch of distracting elements coming in the way (I could picture quite well how things could be pretty different in France, with ugly trash bins being added, information panels everywhere and awful outdoor furniture…but maybe I’m too harsh on us?). The other interesting element was the scale of everything. For this kind of use, and this sort of lines, you would expect lofty dimensions in order to make an impact. On the contrary, here everything was kept on a very human scale, making it extremely pleasant to walk through and creating a surprising sense of intimacy (which is very reminiscent of the slim corridors and closed courtyards of North-African architecture). Most of all, I loved the humble feel of it all, the modest materials, who, with the help of color and geometry manage to show off two of the most precious things of the island, light and shadow.

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Here is the exact location of the area of the university designed by Richard England.
Nice pictures of England’s work on AD.
I found out about him via Après Ski‘s instagram, a great jewelry brand who recently visited the island.

Malte n’est pas vraiment le premier endroit qui vient à l’esprit en terme d’architecture post-moderne. Le voyage était déjà bien organisé, avec ses criques et ses vieilles pierres réglementaires, quand j’ai entendu parler de Richard England. J’avais déjà vu des photos de ses bâtiments, en fait, mais loin de moi l’idée d’imaginer qu’il était maltais, et qu’il avait fait de ce rocher méditerranéen son terrain de jeu, semant ici et là de formidables compositions minimalistes.

Les silhouettes de ses bâtiments rendent directement hommage aux ruines antiques que l’on peut encore voir sur l’île, dont la géométrie primitive a le talent d’allier simple et théâtral. Il a aussi été l’élève de Gio Ponti, en Italie, ce qui fait sens en voyant la forte dimension graphique de son travail. C’est une architecture où les couleurs jouent un grand rôle, souvent une gamme solaire de jaune, de rose et de corail, et qui le don de jouer avec les perspectives pour mieux les effacer et donner l’illusion d’une peinture en deux dimensions.

Son plus grand complexe sur l’île est probablement l’extension de l’Université de Malte, construite en 1991. L’idée de visiter une université nous avait beaucoup séduits à Brasilia, et sans hésiter que j’ai ajouté celle-ci au programme. J’étais aussi curieuse de voir comment une architecture assez dogmatique pouvait subsister dans un bâtiment public où la priorité ne serait sûrement pas de préserver la pureté des lignes… À ma grande surprise, c’était pourtant le cas, et force était de constater que des efforts étaient bel et bien faits pour préserver l’esprit des bâtiments et qu’on pouvait encore en apprécier le minimalisme ludique sans être distrait par un bon nombre d’éléments perturbateurs (Je n’ai pas de mal à imaginer, comment, en France, l’espace aurait été envahi par des poubelles, des panneaux d’informations et du mobilier extérieur disgracieux…mais peut-être que je suis un peu dur avec nous?). L’autre élément intéressant était l’échelle de l’ensemble. Pour ce genre d’usage, et ce genre de lignes, on a tendance à penser qu’une certaine ampleur est incontournable. Au contraire, ici tout semble avoir une dimension assez humaine, ce qui rend les espaces agréables et leur donne même un surprenant caractère intimiste (qui n’est pas sans rappeler les étroits corridors et les cours intérieures de l’architecture nord-africaine). Plus que tout, c’est finalement le caractère humble de l’ensemble qui m’a séduit. Il parvient, avec une grande économie de matériaux et une vraie intelligence de la couleur et de la géométrie à mettre en valeur deux des choses les plus précieuses de l’île, l’ombre et la lumière.

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Voici la position exacte de la partie de l’Université dessinée par Richard England.
Un article d’AD bien illustré pour aller plus loin.
C’est sur l’instagram d’Après Ski, une très jolie marque de bijoux espagnole que j’ai découvert Richard England.


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