Graphic Tour : Rome, Italy

This is my second graphic tour in Rome, but don’t worry, there’s material for a thousands of them in this city, and this time around it’s definitely about paintings and frescoes. On our first trip there, I remember thinking that at some point in their history half of the population must have been sculptors, how else could you explain such an infinite bounty of statues? This time I was pretty much building the same kind of theories in my head, except with painters. Walls here can’t seem to bear to be plain, they have to tell a story and preferably an epic one, and when that’s not possible they have to fade in the most graceful way (the state of ruin is an art form in itself in these parts), or at least show off some bold letters (SPQR is always a good idea). Nature hates emptiness, and so do the Italians. How could you blame them when they have such a talent to adorn everything?

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C‘est mon deuxième Graphic Tour à Rome, la ville est si riche qu’on pourrait en faire mille, et cette fois-ci ce sont les fresques et les tableaux qui m’ont particulièrement captivée. Lors de notre premier voyage, j’avais échafaudé la théorie fantaisiste qu’à un certain point de leur histoire sculpteur avait du être le métier le plus populaire, comment justifier autrement cette abondance incroyable de statues? Cette même logique me semblait pouvoir aussi s’appliquer aux peintres. Voilà qui expliquerait tous ces murs qui refusent d’être unis, qui se doivent de raconter une histoire, de préférence épique, et si le figuratif n’est pas une option, ils tâchent alors de se dégrader de la plus gracieuse façon (la ruine est un art par ici) ou à l’extrême limite de jouer sur les lettres avec style (la mention SPQR reste une valeur sûre). La nature déteste le vide, et les Italiens aussi. Comment les blâmer alors qu’ils ont un tel talent pour l’occuper ?

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