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The place : Baalbek ruins, Lebanon

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When I knew I was finally gonna go to Lebanon, one of the first things I thought was: “I will finally get to see Baalbek”. A quick Google Maps request showed that it didn’t seem too far from Beirut, “perfect”, I thought to myself. Out of curiosity I checked the French foreign ministry website to see what they had to say about the region, it turned out they weren’t so enthusiastic about it and their recommendation was in so many words that I avoided the city at any costs. Ok, so, no Baalbek then.

Time passed, I thought again about this picture, and as we were preparing my itinerary with L’Hôte Libanais, I asked Orphée about it. To my suprise, he responded that their driver, Khodr, was actually from Baalbek and would take us to see the ruins, no worries.

The visit took place at the end of the trip, which meant we had plenty of time to discuss our upcoming trip with various Lebanese people. Everybody seemed to have an opinion about wether it was safe to go or not, but mostly it was met with worry, worry that something bad might happen to us of course, but also worry that what we would see would made us think less of Lebanon. The funny thing was that almost none of them had actually been to Baalbek recently, that’s just not the kind of place Lebanese use as a weekend getaway!

After much anticipation (and not telling my mother we were going) the day of the trip came. I was expecting checkpoints everywhere, tension…I don’t know, big flags or something, the look of a city under siege. None of that happened. The road was quiet, without much military in sight (maybe that should have worried me), and we arrived into town, it was surprisingly tidy and pretty. My guess is that since it is a UNESCO site, it must have gotten some money at some point, to help renovate the city around the ruins. There were barely any tourists, as you might expect, and the souvenir shops by the entrance seemed to be desperately waiting for a better time.

Surely it’s sad that it’s not visited more, but the feeling of being almost alone in such a grandiose place is pretty spectacular. I thought about Rome and how you’re distracted from the history by all the tourists, the barricades, the signs and the trash cans. Here, the infrastructure was almost absent (to a dangerous point), the ruins were just here for you to take in, in all their dizzying size. These places are always frustrating to photograph, it feels like no picture can ever do their scale justice. Yet, when you stand there, you’re just baffled by the size of everything, you can’t seem to wrap your mind around such gigantism. This just doesn’t feel human made, or made for humans. Add to that the age of the stones and you’re in for some long silent stares.

After much walking around and picnicking under what was probably the biggest column I had seen, we walked around the city center before taking the car again to back to Beirut by the much more beautiful mountain road, but that’s a story for another day.

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L’Hôte Libanais.
The ruins of Tyre also hold a special place in my heart.

Quand j’ai su que j’irais vraiment au Liban, une des premières choses qui m’est venue à l’esprit a été que j’allais enfin pouvoir voir Baalbek de mes yeux. Une rapide vérification sur Google Maps m’assura que ça ne semblait pas très loin de Beyrouth, l’affaire semblait conclue. Par curiosité, je suis quand même allée voir la page du Liban sur France Diplomatie pour voir ce qu’ils avaient à en dire, or ils ne semblaient pas partager mon enthousiasme et allait même jusqu’à déconseiller fermement de se rendre sur le site. Bon…pas de Baalbek alors ?

Les semaines passèrent, et je pensais souvent à cette photo mythique. Quand le moment de décider de mon itinéraire avec l’Hôte Libanais arriva, je demandai à Orphée ce qu’il en pensait ? À ma grande surprise, il me répondit que leur chauffeur, Khodr, était originaire de la ville, et qu’il nous emmènerait voir les ruines sans problème.

La visite était programmée pour la fin de notre séjour, et c’est non sans hâte et un peu d’appréhension (et avoir omis de le dire à mes parents) que nous sommes montés dans la voiture ce jour-là. Je m’attendais à des checkpoints militaires partout, à une tension palpable…à de grands drapeaux, à l’allure d’une ville assiégée. Rien de tout ça n’arriva. La route était calme, sans vraiment de présence militaire (ce qui aurait peut-être dû m’inquiéter), et quand nous sommes arrivés dans le centre-ville, celui-ci semblait drôlement coquet et ordonné, comme fraîchement rénové. Est-ce que le classement des ruines au patrimoine de l’UNESCO avait amené des fonds ici à une époque et expliquerait que la ville soit en si bon état ? Bien sûr, les touristes se comptaient sur les doigts d’une main, et les échoppes de souvenirs à l’entrée semblaient attendre désespérément des jours meilleurs…

Bien sûr, c’est triste qu’il n’y ai pas plus de visiteurs dans un lieu pareil, mais il faut tout de même dire que le sentiment qu’on ressent, quasiment seul, dans un lieu aussi grandiose est tout de même incroyable. Ma visite du capitole à Rome me revenait en tête, la distraction que représentait tous ces touristes, ces barricades, ces pancartes, ces poubelles… Là, l’infrastructure était, pour ainsi dire, absente (à un point un peu inquiétant), l’expérience se résumait à la confrontation avec ces ruines et leur taille étourdissante. C’est le genre d’endroit qui est assez frustrant à photographier, on a toujours le sentiment qu’aucune image ne pourra vraiment restituer l’échelle. Pourtant, partout sur le site, c’est la taille des choses qui vous écrase, tout semble trop gigantesque pour être vraiment compris. Rien ne semble construit par des humains ou pour des humains. Quand l’âge immémorial de toutes ces pierres s’ajoute à l’équation, le temps se distend complétement, seule reste une contemplation hébétée…

Après avoir arpenté le site et pique-niqué sous ce qui était probablement la plus grande colonne de ma vie, on alla se promener dans le centre-ville avant de remonter en voiture pour retourner à Beyrouth, en passant cette fois-ci par la bien plus spectaculaire route des montagnes. Mais c’est une histoire pour une autre fois…

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L’Hôte Libanais.
Les ruines de Tyre ont aussi leurs petits secrets de séduction…


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